L’organisation non gouvernementale Renascer ACN est en charge de cet acte de bonté.
Pour les perroquets, leur bec est très important. C’est comme les mains de n’importe quel être humain, et lorsque cette partie importante est perdue, la qualité de vie est considérablement réduite.
Au Brésil, un groupe de professionnels a étudié la possibilité de fabriquer un bec synthétique, au cas où un oiseau passerait par cette situation. Les résultats ont été très satisfaisants.
Le projet de bec artificiel allait améliorer la qualité de vie d’un perroquet qui n’avait pas son bec naturel. Renascer ACN a utilisé l’expérience de la vétérinaire Maria Ángela Panelli Marchió pour créer un nouveau bec en résine plastique.
Le matériau du bec artificiel est le polyméthacrylate de méthyle, qui est très résistant et peu lourd. De plus, dans les études précédentes pour l’incorporer dans le corps du perroquet, le poids approprié a été atteint pour permettre un confort suffisant pour l’oiseau.
Il faut garder à l’esprit que les prothèses dans le cas des oiseaux présentent un défi. Et c’est qu’il ne peut pas modifier ses mouvements naturels pour effectuer son vol. La conception doit donc être durable, mais en même temps équilibrée.
Après l’intervention, le perroquet sentait déjà son nouveau bec comme faisant partie de son corps. Des moments comme ceux-ci sont vraiment une fois dans une vie.
L’occasion valait la peine d’être documentée, voir le perroquet effectuer des activités telles que manger, grimper et se lisser ne serait pas du tout affecté. Et bien que les animaux ne puissent pas exprimer leurs émotions avec des gestes, il était plus qu’évident que l’oiseau était heureux.
On a toujours dit qu’une façon d’évaluer la capacité des êtres humains à progresser intellectuellement est d’observer la façon dont ils traitent les autres espèces. Cette initiative parle donc très bien de ce que l’humanité peut devenir au sein de l’écosystème.
C’est pourquoi l’existence d’organisations non gouvernementales est essentielle dans ce domaine. C’est parce qu’ils ne suivent pas les intérêts des secteurs politiques, mais sont orientés vers une cause d’un niveau supérieur de noblesse.
Le perroquet a retrouvé sa routine, puisque le nouveau bec lui permet de mener à bien toutes ses activités sans présenter de problèmes apparents.
Bien que le perroquet ait eu une seconde chance de vivre grâce à son nouveau bec, il doit être gardé en captivité, sous observation par le vétérinaire qui était en charge du projet.
En ce moment, le perroquet mange, se toilette et accomplit toutes les actions que son instinct lui indique grâce à son nouveau bec. D’autre part, le responsable de ce projet espère pouvoir aider davantage d’animaux autrefois touchés afin de leur redonner une espérance de vie.